Therese Berger

Après qu’en 1964, à l’âge de 19 ans, j’ai été atteinte d’un cancer des os, j’ai dû être amputée de ma jambe gauche en 1968. Depuis ce temps je me rends chez Botta à Bienne. Pour Pierre Botta j’étais, avec mon moignon compliqué, son « sujet de préoccupation », comme il le disait souvent. À cette époque, lui et plus tard ses deux fils, tirèrent de chaque situation le meilleur. Depuis bien des années c’est Jean-Louis Steiner qui me suit. Il s’engage à fond et se donne beaucoup de peine pour trouver une solution à mes problèmes. Moi aussi, j’ai eu mes hauts et mes bas, mais je suis très reconnaissante qu’aujourd’hui, dans la septantaine, je sois encore capable d’exercer le beau métier de podologue. Je peux souvent partager avec mes fidèles clients qui entrent et sortent à Bienne les nombreux destins rencontrés et leur donner un peu de courage. Parmi mes clients se trouvent même deux patients avec une prothèse à qui je soigne leur pied en bonne santé. De ce fait il y a toujours un sujet de conversation. Mes clients montrent beaucoup de compréhension lorsque j’ai un problème de prothèse et attendent patiemment leur prochain rendez-vous.

J’espère et je souhaite que Botta soit encore longtemps caractérisée par leur gentillesse envers nous les patients.